Du boulot en perspective
J'ai longtemps hésité à créer ce blog. Après tout, pourquoi un blog de plus dans ce gigantesque internet ? Surtout consacré à l'actualité, alors qu'elle est déjà tellement commentée ?
Deux raisons me poussent cependant à me lancer. La première, c'est que ce blog n'a pas vocation à informer le monde. Pour cela, il suffit d'aller sur Google News ou de regarder le JT traditionnel. Non, ce blog a plutôt vocation à réagir au monde et à son actualité. La nuance est de taille. Plutôt qu'un espace d'information, il faut voir ce blog comme un espace de liberté, d'expression et de surtout de réaction aux événements.
La seconde raison qui m'a poussé à ouvrir ce blog, c'est l'actualité elle-même. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est clairement la décision de Trump de se retirer de l'accord de Paris. Une mesure à laquelle tout le monde s'attendait, mais à laquelle personne n'osait croire. Beaucoup pensaient qu'il restait encore suffisamment de neurones dans la tête de Trump pour voir qu'une telle décision n'était bon ni pour la planète, ni pour son pays, ni pour lui-même. Nous avons apparemment présumé du nombre de neurones encore en état de fonctionnement. Les avertissements donnés par son entourage aux chefs d'Etats qui doivent le rencontrer (faites des phrases courtes, ne dépassez pas les trois minutes de discussion, parce qu'après ça, il perd sa capacité d'attention) donnent une bonne idée de l'état du bonhomme, convaincu de vivre dans une émission de télé-réalité géante.
Cette décision va avoir d'énormes répercussions dans le monde, et ce tant sur le plan climatique (évidemment) que sur le plan géopolitique. En s'opposant au monde entier (pour rappel, tous les pays du monde sauf deux ont signé cet accord), Trump a éjecté son pays de la scène internationale, et les Etats-Unis mettront du temps à rattraper cette sortie de route. Privés de leur leader historique, les autres pays peuvent (et doivent) aujourd'hui cesser de se reposer sur l'oncle Sam, et prendre à bras le corps leur destin. Oui, je ne suis pas un admirateur d'Angela Merkel, mais je trouve que, pour le coup, elle a parfaitement raison.
Make ourselves great again, nomdidiou !